Pokémon Go lance des tâches de cartographie en réalité augmentée

Les joueurs éligibles commenceront à recevoir une nouvelle tâche lors de la rotation de PokéStops ou d'Arènes : la numérisation en réalité augmentée. L'exercice fait partie de la mission de Niantic de placer des objets virtuels dans le monde réel avec Pokémon Go, à partir de cartes 3D dynamiques et précises d'éléments réels. Cependant, certains critères doivent être remplis pour accéder à la ressource.

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Pokémon Go (Image : Publicité/Pokémon Go)

L'intention de créer des objets 3D virtuels a été révélée en mai de cette année, avec l'annonce de la fonctionnalité de réalité augmentée d'occlusion avancée, appelée Reality Blending, qui permet à un Pokémon de se cacher derrière des objets du monde réel.

A l'occasion, Niantic a déclaré que cette participation communautaire, aux tâches de numérisation avec réalité augmentée, permettrait une expérience spatiale et contextuelle de Pokémon dans le monde réel.

Dans un autre article, la société commente :

Fondamentalement, les appareils comprendront mieux ce qu'ils voient afin d'augmenter la réalité en temps réel et de permettre à Niantic d'explorer et de proposer de nouveaux types d'expériences AR, qui nécessitent une carte 3D précise et à jour du monde.

Comment cela fonctionnera-t-il ?

Les joueurs éligibles verront un design spécial sur les PokéStops ou les gymnases, les faire pivoter leur donnera une tâche de cartographie AR. Cette tâche demandera au formateur d'utiliser la caméra pour cartographier l'emplacement ou l'objet (sujet PokéStop), à 360 degrés si possible, ou seulement à 180 degrés.

Une fois la commande terminée, l'analyse comptera comme une tâche quotidienne de recherche sur le terrain et récompensera le joueur avec des objets. La vidéo ci-dessous montre comment cela se fera en pratique :

Le scan AR idéal

Sur une page d'assistance, Niantic explique ce qui rend une analyse idéale à des fins professionnelles :

• Scan de 20 à 30 secondes avec l'objet PokéStop encadré au centre, visible de haut en bas ;
• Vitesse et distance constantes entre les objets pendant l'enregistrement ;
• Un virage à 360 degrés autour du PokéStop si possible (180 degrés suffisent) ;
• Scans à différents moments de la journée, avec d'autres conditions d'éclairage et météorologiques.

Analyse du portail, par Ingress (Image : Disclosure/Niantic)

Certains avertissements peuvent apparaître à l'écran, pour indiquer au joueur s'il y a un problème pendant le processus, comme un manque d'éclairage ou un mouvement insuffisant. Certaines pratiques sont à proscrire, selon Niantic :

• Restez immobile et ne déplacez que le téléphone portable ;
• Numérise dans des endroits sombres ;
• Enregistrements flous (nettoyez d'abord l'objectif de la caméra) ;
• Scans avec obstructions entre le PokéStop et le joueur (parfois incontournables, Niantic en est conscient).

Quels sont les joueurs éligibles ?

À ce début, Niantic incluait des joueurs au-dessus du niveau 20. Mais, le smartphone doit également répondre aux exigences de la réalité augmentée. Si un entraîneur de niveau 20 ou supérieur s'est vu confier la tâche et que le téléphone portable n'est pas compatible avec la technologie, il ne pourra pas terminer la tâche.

Cette technologie est disponible sur iPhone 6s et supérieur (avec iOS 11 ou supérieur) et sur les smartphones Android avec la version 7 et supérieure — les services Google Play pour la prise en charge de la réalité augmentée doivent être installés via le Play Store. La liste des appareils avec le robot vert se trouve dans cette liste.

Et la vie privée ?

La société affirme que les informations envoyées seront anonymisées après avoir été téléchargées sur le serveur. Certains objets (tels que les plaques d'immatriculation) et les visages seront flous et les données personnelles liées à la numérisation ne seront pas stockées ou liées aux comptes des joueurs.